PubliĂ©e le 02/11/2016 Information proposĂ©e par MinistĂšre de la SantĂ© et de la PrĂ©vention La sclĂ©rose en plaques SEP est une maladie auto-immune du systĂšme nerveux central le cerveau et la moelle Ă©piniĂšre. Câest-Ă -dire que le systĂšme de dĂ©fense systĂšme immunitaire, habituellement impliquĂ© dans la lutte contre les virus et les bactĂ©ries, sâemballe et attaque la myĂ©line, gaine protectrice des fibres nerveuses qui joue un rĂŽle important dans la propagation lâinflux nerveux du cerveau aux diffĂ©rentes parties du corps. DĂ©finition & causes La sclĂ©rose en plaques SEP est une maladie auto-immune du systĂšme nerveux central le cerveau et la moelle Ă©piniĂšre. Câest-Ă -dire que le systĂšme de dĂ©fense systĂšme immunitaire, habituellement impliquĂ© dans la lutte contre les virus et les bactĂ©ries, sâemballe et attaque la myĂ©line, gaine protectrice des fibres nerveuses qui joue un rĂŽle important dans la propagation lâinflux nerveux du cerveau aux diffĂ©rentes parties du corps. Les signes observĂ©s au dĂ©but de la maladie varient selon lâemplacement des lĂ©sions dans le cerveau ou dans la moelle Ă©piniĂšre troubles moteurs, fourmillements, troubles de lâĂ©quilibre, troubles visuels ou urinaires⊠Ils sont souvent transitoires. Dans 85% des cas, la sclĂ©rose en plaques dĂ©bute par une forme Ă poussĂ©es. LâĂ©volution et lâexpression de la maladie sont extrĂȘmement imprĂ©visibles. La SEP en chiffres La sclĂ©rose en plaques est une maladie du jeune adulte, la SEP est souvent diagnostiquĂ©e entre 25 et 35 ans et une prĂ©pondĂ©rance fĂ©minine 3/4 de femme. La SEP touche aujourdâhui 100 000 personnes en France, dont 700 enfants. Deux mille cinq cents nouveaux cas sont diagnostiquĂ©s chaque annĂ©e. La SEP reprĂ©sente la premiĂšre cause de handicap sĂ©vĂšre non traumatique du jeune adulte. Elle affecte donc des adultes jeunes en pleine pĂ©riode de projet dâexistence et bouleverse la vie personnelle, familiale et professionnelle. Principaux enjeux de santĂ© publique Depuis 15 ans de nombreux progrĂšs ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans la connaissance et la prise en charge de la SEP. De nouveaux traitements permettent aujourdâhui de ralentir lâĂ©volution de la maladie grĂące Ă une recherche active en France, et, en parallĂšle les professionnels de santĂ© ont pris conscience quâil Ă©tait essentiel dâaccompagner les malades dans leur vie quotidienne, prenant en charge leurs symptĂŽmes et en les aidant sur le plan social. Des consultations multidisciplinaires, une organisation en rĂ©seaux et un accĂšs au soin individualisĂ© Ă proximitĂ© du domicile sont aujourdâhui proposĂ©s aux malades. PrĂ©vention et facteurs de risque Facteurs de risque Bien quâune trentaine de gĂšnes soient impliquĂ©s dans cette affection, la sclĂ©rose en plaque nâest pas une maladie hĂ©rĂ©ditaire. En effet, en cas de prĂ©disposition gĂ©nĂ©tique, une interaction avec des facteurs environnementaux est nĂ©cessaire pour que la maladie survienne. Des infections virales pourraient jouer un rĂŽle favorisant, de mĂȘme quâun dĂ©ficit en vitamine D, comme le laisse suspecter la plus grande frĂ©quence de la sclĂ©rose en plaques dans les pays du Nord moins ensoleillĂ©s. Cependant il nâest pas prouvĂ© quâun apport supplĂ©mentaire en vitamine D diminue le risque de dĂ©velopper la maladie. Des controverses ont soulevĂ© lâhypothĂšse dâun lien entre la SEP et la vaccination contre lâhĂ©patite B et plus rĂ©cemment avec les vaccins contre les infections Ă papillomavirus. De nombreuses Ă©tudes ont Ă©tĂ© menĂ©es pour Ă©valuer la sĂ©curitĂ© de ces vaccins. Les rĂ©sultats sont rassurants, faisant lâobjet dâun consensus international, et ont conduit les autoritĂ©s sanitaires Ă rĂ©affirmer lâabsence de lien de causalitĂ© entre ces vaccins et dans la survenue de la sclĂ©rose en plaques. La sclĂ©rose en plaques rĂ©sulte donc dâune interaction entre des facteurs gĂ©nĂ©tiques et des facteurs dâenvironnement, pas encore clairement identifiĂ©s. Pour aller plus loin INSERM ARSEP RepĂ©rer les signes RepĂ©rer les premiers signes La maladie apparait le plus souvent entre 20 et 40 ans. Elle peut dĂ©buter par des signes trĂšs variĂ©s selon la localisation des plaques de dĂ©myĂ©linisation. Il peut sâagir dâune baisse de la vision dâun Ćil, de troubles des mouvements et de la marche, de sensations de picotements ou dâengourdissement, de contractions ou de faiblesses musculaires⊠Une fatigue intense est souvent prĂ©sente. Cette variĂ©tĂ© de prĂ©sentation peut rendre le diagnostic difficile, dâoĂč lâimportance de consulter rapidement un spĂ©cialiste en cas de survenue de symptĂŽmes neurologiques anormaux. Le bilan initial Lorsque les premiers symptĂŽmes surviennent, un bilan est rĂ©alisĂ© outre lâexamen neurologique clinique lors de la consultation mĂ©dicale, il peut comporter des prĂ©lĂšvements sanguins et un examen dâimagerie indolore du cerveau et/ou de la moelle Ă©piniĂšre en imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique IRM. LâIRM LâIRM permet de visualiser les plaques dâinflammation dans le cerveau comme dans la moelle Ă©piniĂšre. Celles-ci apparaissent comme des taches blanches ou noires selon les paramĂštres utilisĂ©s lors de lâIRM. Ces lĂ©sions peuvent ĂȘtre nombreuses, mĂȘme si le malade prĂ©sente peu de signes cliniques car lâinflammation peut se situer dans les zones du cerveau qui ne provoquent pas systĂ©matiquement de signes cliniques repĂ©rables. Pour aller plus loin sur le rĂŽle de lâIRM dans la SEP Le parcours de soins La sclĂ©rose en plaques justifie un suivi multidisciplinaire. Le bilan initial est rĂ©alisĂ© par le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, en lien avec un neurologue, seul ce dernier Ă©tant autorisĂ© Ă prescrire les traitements de fond, et un mĂ©decin spĂ©cialiste de mĂ©decine physique et de rĂ©adaptation. La prise en charge globale de la SEP fait intervenir diverses catĂ©gories de professionnels de santĂ©, notamment mĂ©decins, infirmiers, kinĂ©sithĂ©rapeutes, ergothĂ©rapeutes, orthophonistes⊠La prise en charge rééducative est effectuĂ©e dans des centres spĂ©cialisĂ©s de rééducation fonctionnelle ou de façon ambulatoire. Il existe Ă©galement des centres de rééducation non spĂ©cifiques de la SEP, mais qui ont dĂ©veloppĂ© des compĂ©tences dans le domaine de la rééducation neurologique. Elle peut Ă©galement faire appel Ă diffĂ©rents intervenants sociaux pour participer au soutien et Ă lâaccompagnement du malade. RĂ©seaux de santĂ© / rĂ©seaux de soins spĂ©cialisĂ©s Il existe, dans certaines rĂ©gions, des rĂ©seaux de santĂ© dĂ©diĂ©s Ă la sclĂ©rose en plaques qui contribuent Ă lâinformation, au soutien et Ă lâaccompagnement. Leurs coordonnĂ©es peuvent ĂȘtre consultĂ©es sur le site du groupement national des rĂ©seaux de santĂ© SEP. Les traitements Les traitements de la SEP se divisent en 3 catĂ©gories Ceux qui agissent sur la durĂ©e et la gravitĂ© des poussĂ©es, Ceux qui rĂ©duisent la gĂȘne quotidienne en traitant les symptĂŽmes Enfin, les traitements dits "de fond", qui agissent plutĂŽt sur le systĂšme immunitaire. Toutefois, il nâexiste pas Ă ce jour de traitement qui permette de guĂ©rir la sclĂ©rose en plaques. Les immunomodulateurs, comme les interfĂ©rons bĂ©ta Avonex, Betaferon, Rebif, agissent sur la phase inflammatoire de la maladie et diminuent dâenviron 30 % la frĂ©quence des poussĂ©es. Il a aussi Ă©tĂ© observĂ© dans certains cas une rĂ©duction du handicap Ă moyen terme. En deuxiĂšme intention, il existe des thĂ©rapeutiques plus "agressives", comme les immunosuppresseurs Elsep. Ils ne peuvent ĂȘtre prescrits que sur une courte pĂ©riode, et agissent surtout sur les formes inflammatoires de la maladie. LâĂ©ducation thĂ©rapeutique LâĂ©ducation thĂ©rapeutique vise Ă rendre le malade plus autonome par lâapprentissage de connaissances et compĂ©tences afin quâil devienne acteur de sa prise en charge et de lui assurer une meilleure qualitĂ© de vie. Vivre avec une sclĂ©rose en plaques Partie mĂ©dicale La sclĂ©rose en plaque fait partie des affections de longue durĂ©e ouvrant droit Ă une prise en charge Ă 100% ALD 25. Pour en savoir plus Guide Patient de lâHAS â SclĂ©rose en plaques Voyages Attention aux voyages vers les pays situĂ©s dans les zones au climat chaud ou trĂšs ensoleillĂ© ; la chaleur et lâexposition prolongĂ©e peuvent favoriser des aggravations transitoires appelĂ©es "phĂ©nomĂšne dâUhthoff". Pour en savoir plus En cas de grossesse La sclĂ©rose en plaques touche des adultes jeunes. La maladie peut affecter la vie de couple, sa sexualitĂ© et son dĂ©sir dâenfants. Puisquâelle touche principalement des femmes, la question de la grossesse va se poser trĂšs tĂŽt aprĂšs le diagnostic de la maladie. En cas de dĂ©sir de grossesse, il est important dâen parler avec son neurologue, car certains traitements de fond sont contre-indiquĂ©s chez la femme enceinte. Pour en savoir plus Douleur La douleur constitue lâun des symptĂŽmes les plus frĂ©quents de la sclĂ©rose en plaques SEP. Elle doit ĂȘtre prise en compte. Aujourdâhui, lâĂ©ventail des traitements est large et doit permettre de soulager tous les types de souffrance. Cette prise en charge se fait au mieux dans le cadre des rĂ©seaux de santĂ©. Pour en savoir plus Partie sociale Consulter la rubrique Vivre avec la maladie »
Pour2019, les centres de Ressources et de CompĂ©tences en SclĂ©rose en Plaques de Nice et Marseille mettent Ă jour votre guide pratique de la SclĂ©rose en plaques en rĂ©gion PACA. Vous retrouverez les informations sur : le parcours de soins. les rĂ©seaux de santĂ©. les aides. SclĂ©rose en plaques objectifs de la prise en charge La prise en charge thĂ©rapeutique des personnes atteintes de sclĂ©rose en plaques est assurĂ©e par une Ă©quipe mĂ©dicale spĂ©cialisĂ©e neurologue, mĂ©decin de rééducation... en coordination avec le mĂ©decin traitant. Elle fait Ă©galement appel Ă d'autres professionnels de santĂ©, selon les besoins ophtalmologue, kinĂ©sithĂ©rapeute, ergothĂ©rapeute... Si les traitements ne permettent pas de guĂ©rir la sclĂ©rose en plaques, ils prĂ©viennent de mieux en mieux l'apparition des poussĂ©es et retardent la survenue d'un handicap dĂ©finitif. Cependant, ils sont peu efficaces sur la forme de sclĂ©rose en plaques d'emblĂ©e progressive pour prĂ©venir le handicap. Les traitements ont pour objectif de soulager les symptĂŽmes pour amĂ©liorer la qualitĂ© de vie ; rĂ©duire le nombre, la durĂ©e et l'intensitĂ© des poussĂ©es et l'inflammation aiguĂ« liĂ©e Ă la maladie ; Ă©viter les complications liĂ©es Ă l'immobilitĂ©, et ce grĂące Ă la rééducation fonctionnelle. Le traitement des poussĂ©es de sclĂ©rose en plaques Le traitement de fond de la sclĂ©rose en plaques Seul un neurologue peut prescrire et renouveler le de sclĂ©rose en plaques. Le patient peut ĂȘtre orientĂ© vers d'autres spĂ©cialistes, en coordination avec le mĂ©decin traitant. Le traitement de fond a pour but de rĂ©duire la frĂ©quence des poussĂ©es, de diminuer les sĂ©quelles et donc de ralentir la progression du handicap. Tous les mĂ©dicaments utilisĂ©s agissent sur le de façon Ă diminuer la rĂ©ponse immune. Les mĂ©dicaments du traitement de fond appartiennent Ă deux catĂ©gories. Les mĂ©dicaments de premiĂšre intention, les immunomodulateurs Il sont utilisĂ©s pour compenser le dĂ©rĂšglement du systĂšme immunitaire souvent impliquĂ© dans les maladies auto-immunes comme la sclĂ©rose en plaques interfĂ©rons Ă par voie injectable sous-cutanĂ©e ou intramusculaire. Ce mĂ©dicament peut ĂȘtre responsable de symptĂŽmes pseudo-grippaux aprĂšs leur administration, acĂ©tate de glatiramĂšre par voie injectable sous-cutanĂ©e quotidienne, dimĂ©thyl fumarate en comprimĂ© Ă prise quotidienne, tĂ©riflunomide en comprimĂ©s Ă prise quotidienne. L'ocrelizumab en perfusion, mĂ©dicament classĂ© comme , peut ĂȘtre utilisĂ© en premiĂšre intention. Les mĂ©dicaments de seconde intention, les immunosuppresseurs Ils sont plus actifs pour les cas de sclĂ©rose en plaques plus sĂ©vĂšres ou en cas dâĂ©chec du traitement de premiĂšre intention. Ils peuvent rĂ©duire le nombre de poussĂ©es, retarder ou rĂ©duire le handicap et le nombre de lĂ©sions. Ces immunosuppresseurs sont plus ou moins sĂ©lectifs et ont donc un effet plus ou moins marquĂ© sur le systĂšme immunitaire. Il sâagit de d'une biothĂ©rapie par en perfusion veineuse natazilumab ou ocrelizumab, s'il n'a pas Ă©tĂ© utilisĂ© en premiĂšre intention, du fingolimod par voie orale immunosuppresseur sĂ©lectif, la mitoxantrone administrĂ©e en perfusion veineuse, lorsque toutes les autres alternatives se sont relevĂ©es inefficaces. Parmi les immunosuppresseurs, lâocrelizumab, Ă©valuĂ© chez des patients prĂ©sentant une forme dâemblĂ©e progressive de la maladie, a montrĂ© un effet modeste sur la progression du handicap. PrĂ©venir la progression du handicap reste le dĂ©fi thĂ©rapeutique actuel. Le neurologue informe la personne des effets secondaires des traitements qui nĂ©cessitent une surveillance en particulier, risque infectieux avec les immunosuppresseurs, Ă©cho-doppler cardiaque en raison de la toxicitĂ© cardiaque avec la mitoxantrone, surveillance des globules blancs par prise de sang, Ă©lectrocardiogramme, fond d'Ćil.... Les femmes traitĂ©es doivent utiliser une contraception car ces mĂ©dicaments peuvent prĂ©senter un risque en cas de grossesse. Le traitement des symptĂŽmes et complications de la sclĂ©rose en plaques Les symptĂŽmes varient d'une personne Ă l'autre et le traitement de la sclĂ©rose en plaques est adaptĂ© Ă chaque cas particulier. Le but du traitement est d'amĂ©liorer la qualitĂ© de vie des personnes. Il s'agit de soulager la douleur quand elle existe, de diminuer les contractures musculaires, de traiter la constipation, l'anxiĂ©tĂ©, les troubles urinaires, les troubles sexuels... La rééducation est utile Ă chaque stade de la maladie. Elle l'est Ă©galement en dehors des poussĂ©es pour le renforcement musculaire, dĂšs que la fatigue devient invalidante ou qu'une nouvelle gĂȘne apparaĂźt. Selon les besoins de chaque personne, la rééducation peut avoir lieu en cabinet de ville, en hĂŽpital de jour ou dans un centre de rééducation. Voici quelques exemples de rééducation en cas d'autonomie auto-rééducation et entretien musculaire ; en cas de poussĂ©es importantes rééducation pour Ă©viter les complications liĂ©es Ă l'immobilitĂ© ; en cas de perte d'autonomie aides pour apprendre Ă se dĂ©placer en fauteuil roulant, pour maintenir sa force musculaire et ses activitĂ©s de la vie quotidienne. Centrede rééducation ?? RĂšgles du forum. Retrouvez ici, les discussions autour des diffĂ©rents traitements et leurs effets secondaires ou encore la recherche sur la maladie. Le caractĂšre sĂ©rieux de cette catĂ©gorie du forum est incompatible avec les posts inutiles et sans importance rĂ©elle avec le sujet. Nous vous demandons donc de Accueil Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur ETP Actions Programme dâĂ©ducation thĂ©rapeutique pour les patients atteints de la sclĂ©rose en plaques SEP - Mieux vivre sa maladie 2015 ThĂšme Maladies chroniques autres Pathologie ETP Maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative, SclĂ©rose en plaque SEP Prise en charge En ambulatoire Contexte Il existe 7 programmes dâEducation ThĂ©rapeutique ETP SystĂšme nerveux dans la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte dâAzur, dont 2 concernent la sclĂ©rose en plaque, Ă Marseille CHU La Timone et Ă Nice HĂŽpital Pasteur. Or, la sclĂ©rose en plaques est une pathologie neurologique Ă©volutive chronique dont les enjeux de santĂ© publique sont majeurs. En effet, elle concerne environ 2 millions de personnes Ă travers le monde, dont 80 000 en France. Elle touche essentiellement l'adulte jeune et, globalement, les premiĂšres manifestations se prĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement entre 25 et 35 ans. 4 000 nouveaux cas sont diagnostiquĂ©s chaque annĂ©e. La clinique Korian Les CyprĂšs, est le seul SSR spĂ©cialisĂ© en affections du systĂšme nerveux en hospitalisation complĂšte et en hospitalisation de jour du Vaucluse. Il souhaite rĂ©pondre Ă ce besoin de santĂ© publique en sâassociant avec le Foyer dâaccueil mĂ©dicalisĂ© La Garance, 1 des 7 Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux en France, spĂ©cialisĂ© dans lâaccueil et lâhĂ©bergement des patients atteintes de la sclĂ©rose en plaques. Objectif de l'action * Objectifs gĂ©nĂ©raux - AmĂ©liorer la qualitĂ© de vie des patients atteints de sclĂ©rose en plaque - Limiter les effets Ă©volutifs de la maladie et prĂ©server lâautonomie * Objectifs opĂ©rationnels - AmĂ©liorer la comprĂ©hension de la maladie, de ses symptĂŽmes - Renforcer les stratĂ©gies dâadaptation - Permettre au patient de mieux comprendre sa pathologie compĂ©tences de sĂ©curitĂ©, de continuer Ă rĂ©aliser les actes de la vie quotidienne compĂ©tences dâadaptation, de mieux gĂ©rer ses symptĂŽmes et ses dĂ©ficits fonctionnels compĂ©tences dâauto-soin Description * Inclusion du patient dans le programme - Patients ĂągĂ©s de 18 Ă 55 ans, avec diagnostic avĂ©rĂ© de sclĂ©rose en plaques - AdressĂ©s par un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste le mĂ©decin rĂ©fĂ©rent ou neurologue - Non hospitalisĂ© en hospitalisation complĂšte ou de jour - CapacitĂ© cognitive Ă suivre le programme * Diagnostic Ă©ducatif - Entretien individuel avec le patient par le mĂ©decin coordonnateur pendant 1h - A partir des Ă©lĂ©ments du guide dâentretien et du questionnaire - RĂ©union de lâĂ©quipe dâĂducation ThĂ©rapeutique pour faire une synthĂšse des Ă©valuations 30mn * DĂ©roulement du programme - Sur 6 semaines au maximum si le patient participe Ă lâensemble des ateliers - 1 atelier/semaine * Atelier 1 Mieux vivre sa maladie - DurĂ©e 2h pour 6 Ă 8 patients - Par mĂ©decin rééducateur et un patient expert . Les signes d'aggravation, les idĂ©es reçues, les reprĂ©sentations du patient sur sa maladie * Atelier 2 GĂ©rer son dĂ©ficit musculaire et sa fatigue - DurĂ©e 2h pour 6 Ă 8 patients - Par la kinĂ©sithĂ©rapeute . Mise en place et maintien d'une activitĂ© physique adaptĂ©e, gestion de la fatigue au travail et Ă la maison et gestion de la spasticitĂ© prĂ©sente et Ă venir * Atelier 3 Soins urologiques et sexologie - DurĂ©e 2h pour 6 Ă 8 patients - Par le mĂ©decin rééducateur . Le dĂ©but des troubles vĂ©sico-sphinctĂ©riens, la physiopathologie des troubles vĂ©sico-sphinctĂ©riens consĂ©quences et traitements . RepĂ©rage des les personnes ressources pour bilan et mise en place de rééducation ou traitement . PrĂ©servation d'une intimitĂ© relationnelle * Atelier 4 Relaxation, gym douce - DurĂ©e 1h30 pour 6 Ă 8 patients - Par la kinĂ©sithĂ©rapeute . Gestion du stress et ĂȘtre Ă l'Ă©coute de son corps . Apprentissage des techniques de relaxation * Atelier 5 Comment mieux sâalimenter - DurĂ©e 2h pour 6 Ă 8 patients - Par la diĂ©tĂ©ticienne . Connaissance des rĂšgles hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques . Conciliation Ă©quilibre alimentaire, traitement mĂ©dical et plaisir gustatif . Connaissance des consĂ©quences d'une mauvaise alimentation * Atelier 6 Cuisine thĂ©rapeutique et aide technique - DurĂ©e 2h pour 6 Ă 8 patients - Par l'ergothĂ©rapeute et la diĂ©tĂ©ticienne . Ăvaluation des besoins en fonction du dĂ©ficit, prĂ©sentation des aides techniques et repĂ©rage des difficultĂ©s cognitives * Coordination - RĂ©union pluridisciplinaire de fin de programme point sur les acquisitions du patient et son Ă©volution, capacitĂ© de prise en charge - Le courrier au mĂ©decin traitant et ou au neurologue lâinformant de son entrĂ©e dans le programme - Courrier au mĂ©decin traitant ou le mĂ©decin prescripteur afin de lâavertir de la fin du programme et lui communiquer la synthĂšse des compĂ©tences acquises - Un dossier papier complĂ©tĂ© par les diffĂ©rents professionnels * Ăvaluation - Ăvaluation du niveau dâacquisition en dĂ©but et en fin dâatelier selon les objectifs dĂ©finis pour chaque patient - Restitution au patient et réévaluation du plan personnalisĂ© un mois aprĂšs la fin du programme en entretien individuel avec le patient - Appel tĂ©lĂ©phonique au patient a 6 mois afin de dĂ©terminer son taux de satisfaction * Ăthique et confidentialitĂ© - La charte d'engagement de confidentialitĂ© et la charte de dĂ©ontologie sont signĂ©es par les intervenants et remises au patient lors de la visite de prĂ©-admission Partenaire de l'action Ăquipe Ă©ducative MĂ©decin rééducateur, Patient atteint de la sclĂ©rose en plaque, KinĂ©sithĂ©rapeute, ErgothĂ©rapeute, DiĂ©tĂ©ticienne AnnĂ©e de dĂ©but de rĂ©alisation 2015 AnnĂ©e de fin de rĂ©alisation 2018 Public Adultes 18-55 ans, Patients Nombre de personnes concernĂ©es 30 Ă 50 patients par an Type d'action Coordination locale, Education thĂ©rapeutique Outils et supports utilisĂ©s Brochure d'information ; VidĂ©os ; Power point ; Photolangages ; Questions/rĂ©ponses ; Plaquette Ă©ducative ; Plaquettes informatives ; Diaporama ; Plaquette d'exercice d'auto-rééducation ; Annuaire des associations Handisport dans le 84 ; Guide sport et handicap ; Outils intĂ©ractifs tableau aimantĂ© avec vignettes d'aliments ; Livrets de recettes ; Documentation remise aux patients ; Affiches ; Ătiquettes et emballages alimentaires ; Cuisine thĂ©rapeutique ; Aides techniques en dĂ©monstration Financeur ARS Fonds d'intervention RĂ©gional FIR ⏠Evaluation de l'action Evaluation quadriennale non disponible, programme non renouvelĂ© Secteur d'activitĂ© Centre de soins, Ă©tablissement de santĂ© Niveau gĂ©ographique Territorial Niveau territorial de santĂ© Avignon CatĂ©gorisation A1 DĂ©veloppement d'offres de promotion de la santĂ© A2 ReprĂ©sentation d'intĂ©rĂȘts, collaboration entre organisations A3 Mobilisation sociale A4 DĂ©veloppement de compĂ©tences personnelles B1 Offres en matiĂšre de promotion de la santĂ© B2 StratĂ©gies de promotion de la santĂ© dans la politique et les institutions B3 Potentiel social et engagement favorables Ă la santĂ© B4 CompĂ©tences individuelles favorables Ă la santĂ© C1 Environnement physique favorable Ă la santĂ© C2 Environnement social favorable Ă la santĂ© C3 Ressources personnelles et types de comportement favorables Ă la santĂ© D Augmentation de l'espĂ©rance de vie en bonne santĂ© - AmĂ©lioration de la qualitĂ© de vie - Diminution de la morbiditĂ© et de la mortalitĂ© liĂ©e Ă des facteurs de risque