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Lepessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volontĂ©. Alain, Propos" Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volontĂ©. " Alain, Propos. Contacter l'auteur; Envoyer Ă un ami; S'abonner; GĂ©raldine FrĂ©ry. CatĂ©gories. 1. LE PARCOURS DE GERALDINE; ALEA; BEAUTE EN TOUCHE; Ăa tourne; Clic d'oeil du jour ; COCCULINELLIDAE; Court c'estLe pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volontĂ©" 13 fĂ©vrier 2014 "Le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volontĂ©" Notre ville se meurt lentement. Alors que dans les vingt derniĂšres annĂ©es, la population de SAILLANS s'est accrue de 25% et celle du DĂ©partement de 20%, celle de la ville de DIE rĂ©gresse. Pour l'essentiel, c'est l'arrivĂ©e de
Lâoptimisme peut prolonger lâespĂ©rance de vie voilĂ â enfin â une bonne nouvelle dĂ©livrĂ©e par la toute derniĂšre LettreâOptimiste de la Ligue des Optimistes de France** On y apprend que des chercheurs de lâUniversitĂ© hĂ©braĂŻque ont suivi 1 200 rĂ©sidents ĂągĂ©s de JĂ©rusalem pendant 30 ans, en mesurant le regard positif quâils portent sur la vie, grĂące Ă des questions au sujet de leurs expĂ©riences positives et des attentes quâils nourrissaient face Ă lâavenir. RĂ©sultat de ce travail lâoptimisme a un impact sur la survie tandis que dâautres Ă©tudes ont montrĂ© quâil amĂ©liorait les fonctions liĂ©es Ă la santĂ© â comme le systĂšme immunitaire â ce qui rĂ©duit les facteurs de risque en termes dâhypertension ou de problĂšme cardiaque, et mĂȘme peut-ĂȘtre de cancer », souligne le co-auteur de lâĂ©tude le docteur Maaravi. Et il avertit Il ne faut pas voir lâoptimisme comme un trait avec lequel nous serions nĂ©s mais bien un trait que nous pouvons dĂ©velopper⊠Il est important de rĂ©flĂ©chir aux moyens dâamĂ©liorer lâoptimisme parce quâil apparaĂźt plus clairement que jamais quâil peut aider les personnes Ă tous les stades de la vie ». Une conclusion optimiste que nous ferions bien de mĂ©diter pendant ce congĂ© estival et qui nous permettra de tous nous retrouver le 30 aoĂ»t, vaccinĂ©es, reposĂ© es et avec des projets excitants. Dâici lĂ , nous vous adresserons chaque semaine un best of » de notre newsletter. Bonnes vacances de la part de toute lâĂ©quipe. * Alain **
Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volontĂ©. â De Alain / Propos sur le bonheur Vos avis (24) : Tout sur cet auteur L'auteur Alain Essayiste et philosophe français | NĂ© Ă
Arthur avait rarement de pauses pendant la journĂ©e, oĂč les rĂ©pĂ©titions faisaient Ă©galement office de reprĂ©sentation vu que les gens qui passaient ne pouvaient s'empĂȘcher de s'arrĂȘter, de regarder, et souvent d'aller parler Ă Dom, le gĂ©rant de la troupe ambulante, pour les fĂ©liciter, leur demander une carte ou encore mieux leur donner de l'argent. Arthur n'aimait pas spĂ©cialement ça - il estimait qu'il fallait une certaine magie lors d'une reprĂ©sentation, ce qu'il n'y avait pas quand les gens passaient juste comme ça. Une reprĂ©sentation nĂ©cessitait des chaises, un ciel noir, une lune assez forte pour Ă©clairer la piste - en fait, la place de l'opĂ©ra qui faisait office de piste. En bref, Arthur aimait ĂȘtre dans les conditions du théùtre classique. Pour un mi-tzigane complĂštement barrĂ©, c'Ă©tait assez drĂŽle, mais il Ă©tait trĂšs imprĂ©visible. Il estimait que le cirque comme il l'entendait - donc, des acrobates, et pas de clowns, et pas de petites japonaises de sept ans se tordant dans tous les sens - devait avoir une profonde tendresse doublĂ©e de la violence de la beautĂ©, et de ces corps qui subissent malgrĂ© tout la pression de leur poids, et du contact des agrĂšs. Bref, ce jour-lĂ Ă©tait un moment de pause total parce que le fil qui soutenait le trapĂšze de Roman avait cassĂ©. Ils l'avaient rĂ©parĂ© bien vite, mais c'Ă©tait signe de malchance pour toute la journĂ©e, un peu comme porter du vert au théùtre. C'Ă©tait bien sur plus une tradition qu'une superstition. Arthur Ă©tait amoureux du cirque, aurait pu vivre sur un tissu ou un trapĂšze, ou sur les deux mains, etc., mais il n'Ă©tait pas contre ce petit jour de repos. Il avait beau avoir un corps musclĂ© et entrainĂ©, il avait ses limites. Les traces de brulure sur ses jambes ou dans son dos le prouvaient. Il n'avait pas mal, non, mais il y avait des moments oĂč il fallait admettre que pour prĂ©server son corps, il faut faire des pauses. Bref, il avait donc dĂ©cidĂ© qu'il visiterait Sydney, puisqu'il Ă©tait lĂ depuis un mois et ne connaissait que la place de l'OpĂ©ra, la mer pour faire du surf! et la toute petite zone oĂč se situaient les caravanes du cirque. Comme il faisait beau il tomba rapidement sur le parc et dĂ©cida de s'y poser, du moins un temps. Son Ă©ternel sourire aux lĂšvres il pĂ©nĂ©tra dans l'enceinte du parc, ravi, il fallait l'avouer, de retrouver un peu de vĂ©gĂ©tation. Il Ă©tait tzigane, il ne faut pas l'oublier! Ces gens lĂ vivent dans et pour la nature. Ce qui n'empĂȘchait pas qu'il alluma une cigarette en s'asseyant dans l'herbe. C'Ă©tait un vilain signe de la civilisation sĂ©dentaire qui l'avait contaminĂ©. Il fumait. Beaucoup trop. Mais bon, il aimait le contact du tabac, il aimait la beautĂ© des volutes de fumĂ©e, et la voix lĂ©gĂšrement rauque que ça fabriquait, un peu Ă la Tom Waits, mĂȘme s'il aurait fallu attendre cinquante ans de clopage acharnĂ© pour obtenir la mĂȘme voix que Waits qu'il fut assis, l'envie de se relever pour faire saltos et Ă©quilibre le prit. Il Ă©tait accro Ă son mĂ©tier. Il aurait pu passer sa vie dans le cirque, et ne parler qu'une fois de temps en temps au public - faux. Il avait terriblement besoin de parler, de rencontrer des gens, de gambadiller dans la nature. Mais enfin, c'est beau de rĂȘver et d'idĂ©aliser les choses, alors chut trente secondes, laissez-le vivre dans le rĂȘve. Ce fut au moment oĂč il se dĂ©battait violemment mais intĂ©rieurement, heureusement, clope Ă la bouche, contre son envie obsĂ©dĂ©e de cirque qu'il entendit Mary-Anne chanter. Sans doute, il n'aurait pas du, et ce dĂ©but de chanson n'Ă©tait dĂ©diĂ© Ă personne d'autre qu'elle mĂȘme, comme un rĂ©cit trĂšs personnel ou un bout de journal intime, mais enfin, la voix et les paroles accrochĂšrent son oreille, ce qui le dĂ©tourna momentanĂ©ment de son envie de cirque. Il se tourna donc vers la voix, et dĂ©couvrit la jolie petite blonde d'oĂč elle venait. Pile au moment oĂč elle dĂ©chirait la feuille sur laquelle elle avait vraisemblablement Ă©crit les paroles. Il fronça les sourcils, hĂ©sita un instant, puis, aprĂšs avoir Ă©crasĂ© sa clope - un peu de respect Ă l'Ă©gard des voix des chanteurs - il s'approcha d'elle Ă quatre pattes oui, Arthur fait partie des gens qui peuvent faire ça sans avoir l'air bizarre ni rien. Une fois arrivĂ© Ă sa hauteur, il s'assit en tailleur, et la considĂ©ra sans rien dire, le visage neutre. Encore une fois, Arthur Ă©tait quelqu'un qui observait les gens intensĂ©ment, pour savoir, pour connaitre ou apprivoiser. Et puis, il avait des grands yeux bleus adĂ©quats Ă ce genre de pratique - de rĂ©flexe en fait, puisque c'est ce que c'Ă©tait devenu avec le temps. Il ramassa la feuille froissĂ©e Ă terre, la leva Ă hauteur de qu'elle vous a fait, cette feuille?Demanda-t-il avec un air malicieux, n'attendant pas vraiment de rĂ©ponse. Voyant que la jeune femme ne rĂ©pondait pas, il reprit son air neutre et par consĂ©quent perdit son sourire. Puis, trĂšs sĂ©rieusement, aprĂšs avoir laissĂ© un joli silence s'installer - il aimait les silences remplis, et par consĂ©quent s'arrangeait toujours pour qu'il y en ai dans une conversation. Les silences creux en revanche, et comme pour tout le monde ou la plupart des gens, le gĂȘnaient - il ajouta, trĂšs sĂ©rieux n'Ă©tait pas vraiment dit comme un ordre, cependant il attendit, comme un gosse qui veut encore une histoire avant de s'endormir. Il Ă©tait artiste, par consĂ©quent travaillait avec un public, bien que lui-mĂȘme n'en eut pas vraiment besoin. Une chanteuse travaillait Ă©galement avec un public, c'Ă©tait bien joli et mystĂ©rieux d'Ă©crire ses chansons dans son coin et de chanter sous la douche ou exclusivement quand on est seul, mais il fallait un contact avec le public. Sans les autres, on ne sait jamais vraiment bien qui on est ou oĂč l'on va. 'Autrui est le mĂ©diateur entre Moi et Moi-mĂȘme', Ă©crivait d'ailleurs Jean Paul Sartre. Pas mal, pour un type qui ne sait pas lire, et Ă peine Ă©crire. Il eut un lĂ©ger sourire.
ijUxel.