Sonplus beau rĂȘve seravotre pire cauchemar.L’Étrange NoĂ«l de Monsieur Jack L’étrange pantomime des marionnettes L’univers De Tim Burton est peuplĂ© d’un Ă©trange manĂšge de corps insolites et de personnages plus ou moins imaginaires, incarnĂ©s par des dessins, des acteurs1, ou des marionnettes, dans The Nightmare before Christmas (1993) et derniĂšrement Corpse

Vogue revient sur certains des meilleurs films de ce conteur fantastique qu’est Tim Burton, qui joue avec les frontiĂšres du macabre et de l’étrange pour raconter des histoires humaines souvent pleines d’empathie. 1988Alec Baldwin, Geena Davis, Michael Keaton et Winona Ryder dans l’un de ses premiers rĂŽles sont rĂ©unis dans cette comĂ©die horrifique culte bourrĂ©e d’humour noir, dans laquelle un couple de fantĂŽmes rĂ©cemment dĂ©cĂ©dĂ© dans un accident de voiture embauche un bio-exorciste » extravagant pour tenter de faire fuir les nouveaux propriĂ©taires de leur ancienne maison. Intervient alors Beetlejuice, incarnĂ© par un Michael Keaton dĂ©lirant, devenu personnage culte. Une hybridation d’horreur, de comĂ©die et de fantastique parfaitement bien Archives du 7eme Art / Photo12Batman 1989De toutes les adaptations cinĂ©matographiques de l’homme chauve-souris, le premier Batman rĂ©alisĂ© par Tim Burton en 1989 est peut-ĂȘtre le plus culte. Michael Keaton, Kim Basinger et un Jack Nicholson au meilleur de sa forme, inoubliable dans le rĂŽle d’un Joker sadique qui dĂ©truit une galerie d’art sur une musique de Prince, dans une reprĂ©sentation de Gotham Ă  la fois sombre et pop, parfait mĂ©lange entre l’univers cinĂ©matographique de Tim Burton et celui des comics COLLECTION CHRISTOPHEL © Warner Bros, / The Guber Peters CompanyEdward aux mains d’argent 1990Dans cette fable gothique mi-comique mi-dramatique, Johnny Depp incarne Edward, un homme créé de toutes piĂšces par un inventeur qui l’a laissĂ© inachevĂ©, de longs ciseaux Ă  la place des doigts. Recueilli par une mĂšre de famille, il tombe amoureux de sa fille Kim, incarnĂ©e par Winona Ryder, et s’attire peu Ă  peu les foudres de la petite banlieue idĂ©ale oĂč il s’est installĂ©. Touchant, dĂ©concertant, drĂŽle et profondĂ©ment humain, Edward aux mains d’argent est l’un des films les plus personnels de Tim Burton, un conte d’une grande poĂ©sie qui, Ă  l’époque, a rĂ©vĂ©lĂ© au public le talent de Johnny aux mains d'argent Collection Christophel © Twentieth Century Fox Film CorporationMars Attacks 1996Les Martiens envahissent la Terre dans cette comĂ©die dĂ©lirante oĂč se croisent toutes les cĂ©lĂ©britĂ©s des petits et grands Ă©crans de l’époque Jack Nicholson, Pierce Brosnan, Glenn Close, Tom Jones, Annette Benning, Natalie Portman, Christina Applegate, Danny DeVito
 tous contribuent Ă  cette parodie dĂ©mente des films de science-fiction des annĂ©es 1950 qu’affectionne particuliĂšrement Tim Burton, devenue culte pour ses Martiens aux crĂąne rose et yeux exorbitĂ©s allergiques au yodel. Attacks Warner Bros. Pictures/Sunset Boulevard/Corbis via Getty ImagesSleepy Hollow 1999On oublie souvent La lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte, librement adaptĂ©e par Tim Burton en 1999 d’aprĂšs une nouvelle de Washington Irving. Johnny Depp y joue un inspecteur de police chargĂ© d’enquĂȘter sur une sĂ©rie de meurtres commis par un mystĂ©rieux cavalier sans tĂȘte dans le village de Sleepy Hollow, remarquablement incarnĂ© par un Christopher Walken plus effrayant que jamais. En grand amateur des films d’horreur de la sociĂ©tĂ© de production Hammer, Tim Burton s’en inspire pour mettre au point ce qui fut son premier film d’épouvante, une rĂ©flexion sur la vie et la raison humaine teintĂ©e de macabre, esthĂ©tiquement Hollow Paramount Pictures/Corbis via Getty ImagesL’étrange NoĂ«l de Monsieur Jack 1993Il reste peut-ĂȘtre le film le plus culte sur lequel ait travaillĂ© Tim Burton Ă  ce jour. OccupĂ© par le tournage de Batman le dĂ©fi, il confie Ă  Henry Selick la rĂ©alisation de cette adaptation d’un conte rĂ©digĂ© lorsqu’il travaillait pour les studios Disney. Il met en scĂšne Jack Skellington, un Ă©pouvantail fatiguĂ© de jouer des tours malĂ©fiques dans le monde d’Halloween. Lorsqu’il dĂ©couvre l’univers enchantĂ© de NoĂ«l, il dĂ©cide d’en prendre part, capture le PĂšre NoĂ«l et sĂšme, malgrĂ© lui, la terreur au pays des neiges. Un personnage cultissime, maintes fois dĂ©tournĂ©, indissociable de l’univers de Tim Burton, malĂ©fique malgrĂ© lui et plein de bon coeur.
Chance bĂ©nĂ©diction, en arabe CodyCross RĂ©ponse: BARAKA; Facebook. Twitter. Google+. Pinterest. ← Les peupliers et les chĂȘnes en sont CodyCross Tim Burton a rĂ©alisĂ© Sleepy __ en 1999 CodyCross →. Laisser un commentaire Annuler la rĂ©ponse. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiĂ©e. Les champs obligatoires sont indiquĂ©s avec * Save my name, email, and
Date of Birth August 25, 1958Tim Burton Selective FilmographyAlice Through the Looking Glass2016ProducerProducerMen in Black III2012CastActor*Frankenweenie2012DirectorDirectorWriting creditsOriginal ideaProducerProducerAlice in Wonderland2010DirectorDirector92009ProducerProducerPlanet of the Apes2001DirectorDirectorMars Attacks!1996DirectorDirectorProducerProducerBatman Forever1995ProducerProducerBatman Returns1992DirectorDirectorProducerProducerEdward Scissorhands1990DirectorDirectorWriting creditsStoryProducerProducerBatman1989DirectorDirectorAmazing Stories1985Writing creditsWriter 1 episode, 1987Frankenweenie1984DirectorDirectorWriting creditsIdeaArt departmentStoryboard artist** uncredited
TimBurton sera trÚs présent au cinéma en 2012. S'il sortira le 31 octobre prochain en France Frankenweenie, l'histoire d'un Docteur Frankenstein enfant qui tente de sauver son chien, il
Tim Burton Le troubadour, conteur et crĂ©ateur d’univers Johnny Depp dĂ©finit Tim Burton comme un artiste, un gĂ©nie, un excentrique, un fou, et ami brillant, courageux, drĂŽle jusqu’à l’hystĂ©rie, loyal, non conformiste et franc du collier.» Ce qu’il possĂšde en lui, c’est un don peu commun. Dire de lui que c’est un rĂ©alisateur ne suffit pas. Le titre exceptionnel de gĂ©nie » lui sied mieux, car il n’excelle pas seulement dans le cinĂ©ma mais aussi dans le dessin, dans la photographie, dans le domaine des idĂ©es, de la pensĂ©e, de la perspicacitĂ©. » En effet, Tim Burton est un Personnage, un Auteur, un toon en lui-mĂȘme. Cette maniĂšre d’ĂȘtre Ă  la fois fou et hypersensible, furieux et mĂ©lancolique, macabre et vivant, sombre et enfantin, d’ ĂȘtre prĂ©sent par absence ou absent par prĂ©sence », Tim Burton la porte sur son visage pĂąle, dans sa chevelure en bataille, son Ă©locution hasardeuse, ses gestes mal assurĂ©s, son goĂ»t pour les tenues noires ou blanches, et ses yeux Ă©carquillĂ©s, toujours curieux, cachĂ©s derriĂšre d’énormes lunettes bleues ou jaunes. Son cinĂ©ma transpire sa personnalitĂ© et parle bien mieux de lui que l’homme lui-mĂȘme. Donnant le sentiment pĂ©renne de sortir d’une soirĂ©e de dĂ©bauche, Tim Burton est l’un des rares rĂ©alisateurs de la planĂšte Ă  avoir le statut de rock star, Ă  pouvoir concilier tous les publics, des adolescents Ă  la critique, des movies fans aux artistes les plus conceptuels. Mais qui aurait pu prĂ©dire que le jeune dessinateur de chez Disney allait devenir un rĂ©alisateur majeur, ancrĂ© dans la culture pop amĂ©ricaine pour son univers baroque et gothique ? Premiers pas au cinĂ©ma la pĂ©riode Disney AĂźnĂ© des deux fils de Jean et Bill Burton, Timothy Walter Burton, dit Tim, naĂźt en 1958 Ă  Burbank, dans la banlieue de Los Angeles. C’est dans ce cadre Ă  priori idyllique, parfaite reprĂ©sentation de l’American Way of Life dĂ©crit dans les films de Spielberg, que le jeune homme dĂ©veloppe sa future vision morose de la banlieue amĂ©ricaine. Le jeune Tim se sent mal dans sa peau et passe l’essentiel de son enfance en solitaire, Ă©prouvant des difficultĂ©s autant Ă  la maison qu’à l’école. Quand je tombe sur une photo de moi enfant, je ne vois que mes dents
 Elles Ă©taient Ă©normes, dĂ©mesurĂ©es, elles avaient grandi trop vite et le reste du corps n’a rĂ©cupĂ©rĂ© son retard que des annĂ©es plus tard. Je ressemblais Ă  un cheval, ça a durĂ© pendant quinze ans, et Ă  l’époque ça me rendait effroyablement triste. Mais ces dents honteuses et ma timiditĂ© maladive, m’isolant comme un forcenĂ©, m’ont transformĂ© en ce que je suis.» A l’école, j’étais un cancre. DĂšs qu’on voulait m’inculquer quelque chose, je faisais la sourde oreille. Par pure rĂ©action. Je ne sais pas d’oĂč ça vient. Je me protĂšge certainement. A l’école, je ne retenais rien. Tout ce qui m’en reste, ce sont les noms de certains nuages.» Au soleil de la Californie, le jeune Tim prĂ©fĂšre les salles obscures et la tĂ©lĂ©, oĂč il voit et revoit les films de monstres comme Godzilla d’Inoshiro Honda, Frankenstein de James Whales, King Kong de Merian Caldwell Cooper, The Creature from the Black Lagoon de Jack Arnold, Dracula de Tod Browning, et les films de la Hammer
 Il dĂ©couvre Vincent Price et l’excentricitĂ© du rĂ©alisateur Ed Wood. Il apprĂ©cie les livres pour enfants du Dr Seuss, dont le cĂ©lĂšbre The Cat In The Hat et The Grinch That Stole Christmas, dont il s’est inspirĂ© pour crĂ©er The Nightmare Before Christmas L’Étrange NoĂ«l de monsieur Jack. Des histoires simples en apparence, mais d’une grande complexitĂ© symbolique. Il dĂ©vore Ă©galement les contes pour enfants, son favori restant La Belle et la BĂȘte le conte, surtout pas la version Disney!. Le jeune Tim se distingue trĂšs tĂŽt par son originalitĂ© et son goĂ»t pour les plaisanteries Ă  tendance macabres, ce qui lui vaut parfois des ennuis. Il se rĂ©vĂšle Ă©galement trĂšs douĂ© pour le dessin, qui reprĂ©sente pour lui autant un Ă©chappatoire du monde rĂ©el qu’un langage Ă  part entiĂšre. Une passion qui ne quittera plus. Je ne parle pas beaucoup, ni trĂšs bien. Dessiner a Ă©tĂ© un moyen de m’exprimer sans parler. Transformer ses Ă©motions en crĂ©ation est important pour tout le monde.» Une passion qui se double d’un goĂ»t prononcĂ© pour la rĂ©alisation cinĂ©matographique. DotĂ© d’une camĂ©ra Super 8, il rĂ©alise avec quelques amis de petits court mĂ©trages, mĂȘlant souvent animation en stop-motion et prises de vues rĂ©elles. En 1976, alors ĂągĂ© de 18 ans, Tim est repĂ©rĂ© par des cadres de Disney et obtient une bourse pour intĂ©grer CalArts California Institute of Arts, une Ă©cole fondĂ©e par le studio pour constituer un “rĂ©servoir” de talents. Il passe Ă  Calarts trois annĂ©es difficiles, incapable d’intĂ©grer les “codes” formatĂ©s, de supporter l’enseignement “militaire”, refusant de faire des concessions sur ses opinions artistiques et comprenant mal qu’on exige de lui d’ĂȘtre Ă  la fois un artiste et un zombie Ɠuvrant sans personnalitĂ©. Il faut ĂȘtre quelqu’un d’unique pour pouvoir faire coexister ces deux Ă©tats dans un mĂȘme cerveau.» EmbauchĂ© par Disney, Burton ne parvient pas Ă  dessiner ce que le studio dĂ©sire. Son travail en tant qu’animateur sur Rox et Rouky se rĂ©vĂ©lera laborieux. Je n’arrivais mĂȘme pas Ă  imiter le style Disney. Les miens [renards] ressemblaient Ă  une route dĂ©foncĂ©e.
 J’avais l’impression de subir le supplice de la goutte d’eau. 
 Je n’avais pas la force d’endurer cela, c’était au-dessus de mes forces.» Le manichĂ©isme de Disney n’existe pas chez Tim Burton, qui prĂ©fĂšre mettre en scĂšne des personnages Ă  la psychologie plus complexe, qui ne sont ni tout Ă  fait bons, ni tout Ă  fait mĂ©chants. AprĂšs cette pĂ©riode difficile et un essai toujours infructueux en tant qu’artiste-concepteur sur Taram et le Chaudron Magique, il reçoit 60 000 $ pour rĂ©aliser en 1982, Ă  partir du scĂ©nario qu’il a rĂ©digĂ©, son premier court-mĂ©trage 5 min 52 secondes, un petit bijou d’animation largement autobiographique et Ă  la tonalitĂ© expressionniste, Vincent. Le film en stop-motion met en scĂšne un enfant, Vincent Malloy, dont le rĂȘve est d’ĂȘtre Vincent Price, acteur Ă  la voix tĂ©nĂ©breuse coutumier des films d’épouvante, et surtout idole de Tim Burton. Une voix off, celle de l’acteur lui-mĂȘme, rĂ©cite sur les images le poĂšme Ă©crit par Tim sur un ton proche des textes d’Edgar Allan Poe, et clĂŽture le court-mĂ©trage sur une citation du poĂšme Le corbeau. Disney est effrayĂ© par la noirceur de ce court-mĂ©trage et le met au placard. Il ne sortira qu’en supplĂ©ment dans le DVD Ă©dition spĂ©ciale de L’Étrange NoĂ«l de monsieur Jack en 1993. MalgrĂ© tout, Burton est choisi pour mettre en scĂšne un court mĂ©trage un peu plus long, 29 minutes, son premier film avec des acteurs et des dĂ©cors rĂ©els, Frankenweenie, un hommage aux films d’horreur des annĂ©es 1930. Ce moyen-mĂ©trage est une variation du film Frankenstein oĂč un enfant joue les apprentis sorciers en faisant ressusciter son chien Sparky, aprĂšs que celui-ci se soit fait renverser par une voiture. Il dirige Shelley Duvall Shining et la toute jeune Sofia Coppola dans un rĂŽle secondaire. On y retrouve une bonne part de fantastique, un soupçon d’horreur et une grosse dose de comique. Tim Burton claque finalement la porte des studios Disney en 1984. S’il garde un souvenir amer de la maison aux grandes oreilles, cette pĂ©riode reste pour lui une Ă©poque d’ébullition crĂ©ative. Son style se dĂ©finit, et de nombreux projets naissent dans son esprit. La naissance de l’auteur Il ne lui faudra pas longtemps pour se voir offrir sa chance. GrĂące Ă  Paul Reubens, tout d’abord. L’idole des enfants amĂ©ricains vient trouver Burton pour rĂ©aliser une adaptation de son Pee Wee Herman Show » sur HBO. C’est la premiĂšre fois que le jeune rĂ©alisateur a affaire Ă  un gros studio hollywoodien, la Warner Bros. Bien que le film soit tournĂ© en moins d’un mois avec un faible budget,le jeune rĂ©alisateur parvient Ă  insuffler sa touche personnelle Ă  ce road trip burlesque et colorĂ© Ă  travers les Etat-Unis. Pour la musique du film, il fait appel au chanteur du groupe Oingo Boingo, Danny Elfman, une rencontre qui s’avĂ©rera dĂ©cisive. Le succĂšs du film lui permettra de mettre en scĂšne Beetlejuice en 1988, l’occasion pour Burton de s’affranchir un peu de la surveillance permanente des studios et de se distinguer par la force graphique qui se dĂ©gage, dĂ©finissant une vĂ©ritable identitĂ© visuelle. On me demande souvent mais quand vas-tu enfin tourner un film avec des personnes rĂ©elles? Comme je ne sais pas trĂšs bien ce que signifient des mots comme normal » ou rĂ©el », je rĂ©ponds qu’est-ce que la rĂ©alitĂ©? » ou qu’est-ce que la normalitĂ©?» La Warner qui a acquis, en 1979, les droits d’adaptation du comics de Bob Kane, Batman 1939, propose alors Ă  Tim Burton de porter le projet sur grand Ă©cran. Depuis toujours, le jeune homme est sĂ©duit par la face cachĂ©e, la double personnalitĂ© de l’homme chauve-souris. Pour lui, Batman n’est pourtant pas un super-hĂ©ros au sens propre du terme possĂ©dant des super-pouvoirs, mais un homme ordinaire qui endosse un costume de justicier. Il n’hĂ©site donc pas Ă  rĂ©inventer le genre, en proposant un personnage sombre et tourmentĂ©, beaucoup plus proche du comics original et surtout des travaux de Frank Miller et Alan Moore des annĂ©es 80. La Warner est inondĂ©e de plus de cinquante mille lettres de protestations de fans mĂ©contents. Ce qui n’empĂȘchera pas Burton de rĂ©aliser la suite, Batman Le DĂ©fi, en 1992. Encore plus noir, macabre et torturĂ© que le premier, ce nouvel opus prend des allures de conte gothique et de carnaval inquiĂ©tant. La place prĂ©pondĂ©rante accordĂ©e aux mĂ©chants dans ces deux films lui vaut la colĂšre des fans, ce qui n’empĂȘchent pas les films de cartonner au box-office. On m’a souvent dit que je m’étais dĂ©sintĂ©ressĂ© de Batman pour mettre en avant le Joker; pareil dans Batman, le dĂ©fi, au sujet du Pingouin et de Catwoman. C’est faux. Tous les personnages m’intĂ©ressent, leur dualitĂ© m’intĂ©resse. Batman est un homme de l’ombre, et il dĂ©sire y rester. Je me dois de respecter cette convention. »Voir aussi Entre ces deux super-productions, Burton rĂ©alise un manifeste d’amour Ă  un cinĂ©ma dĂ©calĂ©, proche de Fellini ou de Tati Edward aux mains d’argent. L’occasion pour lui de souffler un peu, mais aussi de montrer sa vision trĂšs personnelle de sa jeunesse et des traumatismes qu’elle a pu engendrer.. Le parcours d’Edward ressemble en effet Ă  celui du jeune Burton dans la banlieue de Burbank oĂč il a grandi Edward a beaucoup Ă  voir avec mes souvenirs d’enfance Ă  Burbank, l’une des banlieues de Los Angeles oĂč la population est blanche et trĂšs classe moyenne. Pendant toute mon enfance, je me suis senti bizarre. Il y avait quelque chose d’étrange qui planait dans cette ville. Les gens y Ă©taient artificiellement amicaux.» De l’artiste branchĂ© au roi du box-office VidĂ© par le tournage de Batman, Le DĂ©fi, Burton traverse au dĂ©but des annĂ©es 90 une phase de dĂ©pression, et songe mĂȘme Ă  arrĂȘter le cinĂ©ma. Il y a [dans l’industrie du cinĂ©ma] tellement de forces qui peuvent te dĂ©molir – les critiques, le box-office et le film lui-mĂȘme – que ça t’oblige Ă  garder une certaine humilitĂ©, Ă  garder les pieds sur terre.» La cruautĂ© fait partie du cinĂ©ma, elle en est mĂȘme fondatrice.» MalgrĂ© tout, il enchaĂźne coup sur coup trois nouveaux films, au rythme de un tous les deux ans. C’est d’abord L’Etrange NoĂ«l de Mr Jack, inspirĂ© d’un poĂšme qu’il a lui-mĂȘme Ă©crit, et dont Disney dĂ©tient les droits. Les producteurs en confieront la rĂ©alisation Ă  Henry Selick, mais ce petit bijour d’animation en stop motion reste son projet, avec son histoire, ses personnages et son univers visuel. En 1994, Burton met en scĂšne Ed Wood, rĂ©cit de la vie farfelue d’Edward Davis Wood Junior, rĂ©alisateur affublĂ© de façon posthume du titre de plus mauvais rĂ©alisateur de l’histoire ». Le film est un biopic autant qu’un hommage. Burton devait dans un premier temps seulement le produire mais, sĂ©duit, il dĂ©cide rapidement d’en assumer la rĂ©alisation. Il est trĂšs probable que l’intĂ©rĂȘt du rĂ©alisateur pour ce film et sa mise en avant de la relation Wood/Lugosi ait un rapport avec son histoire personnelle avec Vincent Price, mort peu auparavant. Le film offre un aperçu de la polyvalence de Tim Burton que l’on croit souvent -Ă  tort- incapable de faire autre chose que des films gothiques ». C’est un succĂšs critique mais un Ă©chec commercial, seul film de Tim Burton Ă  avoir fait un chiffre d’affaire infĂ©rieur Ă  son budget de dĂ©part. En 1996, il signe Mars Attacks !, inspirĂ© d’un jeu de cartes Ă  collectionner lancĂ© par une marque de chewimg-gum. Le rĂ©alisateur se pose Ă  l’époque beaucoup de questions sur l’évolution politique du monde et en particulier de l’AmĂ©rique, et aime la dimension critique que le film peut apporter Ă  cet Ă©gard. MalgrĂ© une plĂ©iade de stars le film, qui sort en 1996, est trĂšs mal accueilli par une AmĂ©rique souvent trop patriotique et pudique. Il n’emballe ni la critique, ni le public qui lui prĂ©fĂšre Independence Day, film traitant du mĂȘme sujet mais sur un ton plus dramatique, et Ă  grands coups d’effets spĂ©ciaux. MalgrĂ© tout, le film est un succĂšs en Europe, oĂč la critique dĂ©calĂ©e du rĂ©alisateur Ă  l’égard de son propre pays amuse beaucoup. C’est donc avec un statut paradoxal que Tim Burton revient Ă  ses premiers amours avec le conte gothique en mettant en scĂšne une nouvelle de Washington Irving, Sleepy Hollow. FraĂźchement dĂ©boutĂ© de Superman Lives, celui-ci accueille le projet comme une bouffĂ©e d’air frais, motivĂ© par le fait qu’il n’avait encore jamais rĂ©alisĂ© de films d’épouvante, le genre qu’il affectionne pourtant le plus. Burton renoue dĂšs lors avec le succĂšs critique et commercial, malgrĂ© la classification R interdit aux moins de 17 ans non accompagnĂ©s d’un adulte aux États-Unis. Il dĂ©clare Ă  ce propos en tournant Sleepy Hollow, j’ai pensĂ© Ă  mes rĂ©actions de spectateur enfant je dĂ©testais que l’on me mĂ©nage, je voulais ĂȘtre confrontĂ© aux images, si dures soient-elles. Je me souviens de mes cris lorsque j’ai vu Le Masque du dĂ©mon de Mario Bava. Crier Ă©tait pourtant une des maniĂšres les plus rassurantes d’avoir peur puisque le film Ă©tait une fantaisie». Ce succĂšs lui permet de s’attaquer Ă  un autre gros projet de la Fox un remake de La PlanĂštes des Singes, le film culte de 1968. En projet depuis plus de dix ans, cette nouvelle adaptation du roman de Pierre Boulle obtient de bons rĂ©sultats, atteignant les cent soixante-treize millions de dollars de bĂ©nĂ©fices sur le sol amĂ©ricain. C’est au tour de la Columbia de faire les yeux doux Ă  Burton, en lui proposant l’histoire de Big Fish, celle d’un homme qui va devenir pĂšre mais qui va Ă©galement perdre le sien dans un scĂ©nario faisant l’éloge de l’imaginaire face Ă  la platitude du monde rĂ©e. Tim Burton ne peut que se retrouver dans cette histoire dont les Ă©vĂ©nements sont trĂšs synchrones avec sa vie. Le style du cinĂ©aste change d’orientation, mais sa griffe demeure visible dans l’univers fantastique qu’il dĂ©roule. La thĂ©matique de la paternitĂ© se retrouve aussi dans son film suivant, Charlie et la Chocolaterie. Adaptation d’un livre pour enfants de Roald Dahl, le sujet central de l’Ɠuvre est avant tout l’éducation. Burton nouveau pĂšre ne peut donc y ĂȘtre que sensible. En mettant en scĂšne les enfants terribles gĂątĂ©s par une Ă©ducation moderne, Burton traduit ses inquiĂ©tudes
 Et confirme une vision assez traditionnelle de la cellule familiale comme base solide de l’épanouissement. Quatre mois plus tard, retour Ă  l’animation. En 2005, Tim Burton revient Ă  ses premiers amours avec Les Noces FunĂšbres, intĂ©gralement tournĂ© en stop-motion. Les scĂšnes ainsi que les personnages ont Ă©tĂ© dessinĂ©s par le cinĂ©aste lui-mĂȘme. Tourbillon perpĂ©tuel d’émotions, ce dessin animĂ© Ă  l’esthĂ©tique gothique la plus pure est animĂ© par une magie rare pour un film d’animation. Ce thĂšme du monde des vivants paraissant plus mort que celui des morts, je l’ai en moi depuis longtemps.» Un thĂšme qu’il explore de nouveau dans une moindre mesure avec Sweeney Todd, sa premiĂšre comĂ©die musicale en prise de vue rĂ©elle. On est pourtant loin de la magie et de l’univers enchantĂ© de L’Étrange NoĂ«l de Monsieur Jack, dans ce conte morbide et sanglant aux tons presque noirs et blancs. Les rĂ©sultats au box-office confirment le plus grand aura de Burton outre-Atlantique, oĂč le film rapporte le double de la somme engrangĂ©e aux États-Unis. La sensation arrive en 2010, lorsqu’il se voit confier l’adaptation en prises de vues rĂ©elles d’Alice au Pays des Merveilles par Disney. S’il ne s’est jamais senti particuliĂšrement touchĂ© par le rĂ©cit imaginĂ© par Lewis Caroll, Burton accepte le challenge, contre la possibilitĂ© de refaire son premier court-mĂ©trage sous forme de long. Bien lui en a pris, au final, puisque le film sera son plus gros succĂšs, et l’un des records de l’annĂ©e, franchissant allĂšgrement la barre du milliard de dollars de recettes. Burton reviendra ensuite Ă  des scores plus modestes avec Dark Shadows en 2012, l’adaptation une nouvelle fois du soap opĂ©ra Ă©ponyme diffusĂ© dans les annĂ©es 1960. Ce poĂšte aux multiples facettes, cet amoureux des images, valait bien que l’on se penche plus en dĂ©tails sur sa filmographie. CinĂ©sĂ©ries-Mag vous propose donc un retour sur ses films, Ă  l’occasion de la sortie de Big Eyes, son nouveau projet. Sans oublier de saluer au passage l’artiste visionnaire et le dessinateur de gĂ©nie, dont voici quelques croquis Filmographie sĂ©lective Tim Burton 1985 Pee-Wee Big Adventure 1988 Beetlejuice 1989 Batman 1990 Edward aux mains d’argent 1992 Batman Le DĂ©fi Batman Returns 1994 Ed Wood 1996 Mars Attacks! 1999 Sleepy Hollow 2001 La PlanĂšte des singes 2003 Big Fish 2005 Charlie et la Chocolaterie 2005 Les Noces funĂšbres 2008 Sweeney Todd 2010 Alice au pays des merveilles 2012 Dark Shadows 2012 Frankenweenie 2014 Big Eyes Dans les films de Tim Burton, la musique est un personnage Ă  part entiĂšre. Nous achĂšverons cette rĂ©trospective par une mise en lumiĂšre de sa formidable collaboration avec son compositeur fĂ©tiche Danny Elfman.
TimBurton A RĂ©alisĂ© Les Noces __ Burton En Famille; Tim Burton A Realise Sleepy En 1999; Tim Burton A Realise Les Noces; Les Noces Film D Animation De Tim Burton; Il A Des Le premier vrai film d'horreur » de Tim Burton est un hommage direct aux productions gothiques de la Hammer SLEEPY HOLLOW1999 – USARĂ©alisĂ© par Tim BurtonAvec Johnny Depp, Christina Ricci, Miranda Richardson, Michael Gambon, Casper Van Dien, Lisa Marie, Christopher LeeTHEMA FANTÔMES I SAGA TIM BURTON CrĂ©ateur des effets spĂ©ciaux de maquillage de La Revanche de Freddy, Jeu d’Enfant et Les Contes de la Crypte, Kevin Yagher dĂ©veloppe Ă  la fin des annĂ©es 90 le projet d’un film qui s’inspirerait de la nouvelle La LĂ©gende du Val Dormant » Ă©crite en 1820 par Washington Irving. Il co-Ă©crit donc un scĂ©nario avec l’aide du futur auteur de Seven Andrew Kevin Walker et fait le tour des studios hollywoodiens, en vain. Personne ne semble s’intĂ©resser Ă  ce cavalier fantĂŽme sans tĂȘte jusqu’à ce que Tim Burton ait vent du projet. AprĂšs avoir assistĂ© impuissant au massacre de la franchise Batman par Joel Schumacher et avoir tentĂ© en vain de porter Ă  l’écran une aventure inĂ©dite de Superman avec Nicolas Cage, Burton cherche Ă  retrouver ses amours premiĂšres. Il voit dans Sleepy Hollow la possibilitĂ© de rĂ©aliser son premier vrai film d’horreur tout en rendant hommage aux classiques de l’épouvante produits par la compagnie britannique Hammer dans les annĂ©es 60, ainsi qu’à d’autres Ɠuvres phares de la mĂȘme Ă©poque comme Le Masque du DĂ©mon de Mario Bava. Kevin Yagher reste rattachĂ© au projet en tant que crĂ©ateur des maquillages spĂ©ciaux et co-producteur. Un autre nom prestigieux vient complĂ©ter l’équipe de production Francis Ford Coppola. Le rĂ©cit dĂ©marre dans le New York de 1799. Johnny Depp incarne Ichabod Crane, un inspecteur de police en bute Ă  l’autoritĂ© car les mĂ©thodes d’enquĂȘte utilisĂ©es par ses pairs lui semblent archaĂŻques et dĂ©passĂ©es. GĂȘnĂ© par cet individu embarrassant, un juge austĂšre Christopher Lee dĂ©cide d’envoyer Crane enquĂȘter dans le petit village de Sleepy Hollow, frappĂ© par trois meurtres successifs. Toutes les victimes ont Ă©tĂ© dĂ©capitĂ©es et leurs tĂȘtes ayant disparu. La lĂ©gende locale affirme que le coupable est le Cavalier sans tĂȘte ». MissionnĂ© pour maintenir le peuple amĂ©ricain sous le joug de l’empire britannique, ce mercenaire sanguinaire aux dents taillĂ©es en pointe fut dĂ©capitĂ© et enterrĂ© par des soldats au cours de l’hiver 1779. Mais dĂ©sormais, on murmure que son fantĂŽme erre dans les bois. Bien sĂ»r, notre policier n’apporte aucune foi Ă  ces racontars. Mais la suite des Ă©vĂ©nements va mettre Ă  mal son cartĂ©sianisme et son approche scientifique. A travers son antagoniste spectral incarnĂ© par Christopher Walken, Tim Burton construit des sĂ©quences parfois assez Ă©prouvantes, comme lorsque le monstre vient dĂ©capiter un couple et leur jeune enfant Ă  coup de hache ! Le film s’avĂšre d’ailleurs particuliĂšrement sanglant, multipliant les gros plans de tĂȘtes coupĂ©es, les bras tranchĂ©s, les corps empalĂ©s et les morts violentes. En d’autres moments, les visions d’horreur sont burlesques, comme cette sorciĂšre qui hurle et dont les yeux sortent des orbites Ă©quivalent numĂ©rique des trucages en stop-motion de Pee-Wee et Beetlejuice. MĂȘme s’il n’est pas spĂ©cialement Ă  l’aise avec les sĂ©quences d’action, Burton parvient Ă  concocter quelques poursuites trĂšs mouvementĂ©es au cours desquelles chevaux et carrioles filent Ă  vive allure dans les bois nocturnes et embrumĂ©s. À mi-chemin entre la terreur et le burlesque
 Du cĂŽtĂ© du casting, quelques nouveaux visages viennent intĂ©grer l’univers du cinĂ©aste, notamment Christina Ricci que Burton dĂ©crit comme un croisement entre Peter Lorre et Bette Davis ! et Casper Van Dien tout juste Ă©chappĂ© de Starship Troopers et de Tarzan et la CitĂ© Perdue. Mais le cinĂ©aste aime aussi retrouver ses fidĂšles comĂ©diens, offrant une apparition en forme de clin d’Ɠil Ă  Martin Landau et Ă  Lisa Marie et proposant une fois de plus le rĂŽle principal Ă  Johnny Depp. Pour moi, le seul vrai ingrĂ©dient indispensable aux films de Tim Burton est Tim Burton lui-mĂȘme », avoue le comĂ©dien. Peu importent le casting ou l’équipe. La signature de Tim est toujours lĂ . » 1 Loin de la naĂŻvetĂ© et de la candeur des personnages qu’il incarnait dans Edward aux Mains d’Argent et Ed Wood, Depp se prĂȘte ici aux facĂ©ties d’un personnage dont le fort potentiel comique ne semble pas totalement assumĂ©. Pas assez drĂŽle pour susciter le rire, trop exubĂ©rant pour ĂȘtre pris au sĂ©rieux, son Ichabod Crane devient agaçant sans vraiment susciter l’identification des spectateurs. Le scĂ©nario s’encombre en outre d’une quantitĂ© astronomique de dialogues explicatifs qui n’en finissent plus de justifier les faits et gestes des personnages et de commenter tous les rebondissements de l’intrigue. C’est donc sur l’aspect purement visuel que le film se rattrape, Sleepy Hollow se distinguant par la qualitĂ© de sa mise en forme, sa somptueuse atmosphĂšre gothique, sa trĂšs belle photographie aux tons dĂ©saturĂ©s et ses dĂ©cors tourmentĂ©s. Construire un dĂ©cor de cinĂ©ma a quelque chose de magique, notamment lorsqu’on joue avec de fausses perspectives, comme dans Sleepy Hollow », tĂ©moigne Tim Burton. Certains arbres d’arriĂšre-plans Ă©taient conçus Ă  des Ă©chelles de plus en plus rĂ©duites, pour accentuer l’effet de profondeur. D’autres avaient des formes de personnages effrayants. » 2 Une grande partie de ce rendu visuel est Ă  mettre au crĂ©dit du directeur artistique Rick Heinrichs, dont le dĂ©fi consiste ici Ă  dĂ©tourner les codes du style expressionniste pour les adapter Ă  un environnement colonial. On se souviendra notamment de ce superbe arbre des morts qui saigne quand on l’entaille et sous l’écorce duquel sont cachĂ©es toutes les tĂȘtes coupĂ©es ou de ce grand moulin dĂ©crĂ©pi qui se rĂ©fĂšre au Frankenstein de James Whale. 1 Propos recueillis par votre serviteur en janvier 2008 2 Propos recueillis par votre serviteur en mars 2012 © Gilles Penso

TimBurton a Ă©galement produit et rĂ©digĂ© le scĂ©nario de L'Étrange NoĂ«l de monsieur Jack, rĂ©alisĂ© par Henry Selick puis financĂ© et corĂ©alisĂ© Les Noces funĂšbres et enfin coĂ©crit, produit et mis en scĂšne Frankenweenie, trois films

Tim Burton [tÉȘm ˈbɝtən] est un rĂ©alisateur, scĂ©nariste et producteur de cinĂ©ma amĂ©ricain, nĂ© le 25 aoĂ»t 1958 Ă  Burbank Californie. Adepte du fantastique et influencĂ© par Edgar Allan Poe, il est largement reconnu comme Ă©tant bon conteur et graphiste. Il est rĂ©vĂ©lĂ© au grand public en signant la mise en scĂšne de Beetlejuice 1988, Batman 1989, Edward aux mains d’argent 1990 et Batman Le DĂ©fi 1992. Par la suite, il entame un cycle plus expĂ©rimental, en signant le film biographique Ed Wood 1994, la satire Mars Attacks! 1996 puis le remake La PlanĂšte des singes 2001, un Ă©chec critique. Il opĂšre cependant un retour au sommet avec le succĂšs Big Fish 2003. Par la suite, il collabore avec les studios Disney, pour qui il rĂ©alise, Alice au pays des merveilles 2010, sa plus grande rĂ©ussite commerciale et un des succĂšs commerciaux majeurs de l'histoire du cinĂ©ma, et Dumbo 2019. ParallĂšlement, il rĂ©alise plusieurs adaptations dans un style plus gothique le film d’horreur Sleepy Hollow 1999, la comĂ©die musicale Sweeney Todd Le Diabolique Barbier de Fleet Street 2007 puis les contes Dark Shadows 2012 et Miss Peregrine et les Enfants particuliers 2016. Ses acteurs fĂ©tiches sont Michael Keaton, Johnny Depp qu'il dirige Ă  huit reprises, et Helena Bonham Carter, son ex-compagne et mĂšre de ses deux enfants. Depuis 2012, il travaille avec Eva Green, en premier rĂŽle, Ă  plusieurs reprises. Il travaille souvent avec le compositeur Danny Elfman. Tim Burton produit et rĂ©dige Ă©galement le scĂ©nario de L'Étrange NoĂ«l de monsieur Jack, rĂ©alisĂ© par Henry Selick, puis finance et corĂ©alise Les Noces funĂšbres et enfin coĂ©crit, produit et met en scĂšne Frankenweenie, trois films d’animation utilisant la technique de l'animation en volume et des marionnettes qui Ă©voluent dans des dĂ©cors rĂ©els. Son cinĂ©ma se caractĂ©rise par un dĂ©filĂ© de monstres et de crĂ©atures, ainsi que par un mĂ©lange d'humour noir, d'ironie et de macabre. Restant fidĂšle Ă  son style, le cinĂ©aste explore plusieurs genres qu'il enchevĂȘtre par moments film d'Ă©pouvante, drame intimiste, conte, mĂ©lodrame, biographie filmĂ©e, film de science-fiction, comĂ©die, film d'Ă©poque, comĂ©die musicale ou encore film d'action. Ses histoires mettent en scĂšne des personnages marginaux ou des ĂȘtres hors-normes, face Ă  la mĂ©diocritĂ© du monde. On y dĂ©cĂšle une grande influence du cinĂ©ma fantastique, du cinĂ©ma expressionniste allemand ainsi que des films de la Hammer Productions, Ă  la fois pastichĂ©s et cĂ©lĂ©brĂ©s. Tim Burton fait partie des cinĂ©astes qui parviennent Ă  concilier succĂšs critique et commercial. Il a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de l'insigne de chevalier et d'officier de l'ordre national des Arts et des Lettres par FrĂ©dĂ©ric Mitterrand en mars 2010 et fut le prĂ©sident du jury du 63e Festival de Cannes. Le MoMA de New York et la CinĂ©mathĂšque française Ă  Paris ont consacrĂ© une grande exposition Ă  son Ɠuvre plastique et cinĂ©matographique, respectivement en 2009 et 2012,. Tim Burton a Ă©galement Ă©tĂ© le sujet de plusieurs biographies illustrĂ©es, notamment Tim Burton d'Antoine de Baecque 2006 et Burton par Burton de Mark Salisbury 2000. Source Wikipedia
1586 Plus de 20 ans aprĂšs le grand film de Tim Burton, une nouvelle adaptation de Sleepy Hollow est en prĂ©paration. Alors qu' un teaser de Wednesday a rĂ©cemment dĂ©voilĂ© le retour de la ï»żAccueil ‱Ajouter une dĂ©finition ‱Dictionnaire ‱CODYCROSS ‱Contact ‱Anagramme Tim Burton a rĂ©alisĂ© Sleepy .... en 1999 — Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Recherche - Solution Recherche - DĂ©finition © 2018-2019 Politique des cookies.
TimBurton A RĂ©alisĂ© Sleepy __ En 1999: HOLLOW: Chance BĂ©nĂ©diction En Arabe: BARAKA: Les Peupliers Et Les ChĂȘnes En Sont: ARBRES: Plante Aromatique Verte Qui Se Boit En
AlloCinĂ© DĂ©couvrez toute la filmographie de Tim Burton Biographie Filmographie Top films/sĂ©ries Photos RĂ©compenses News VidĂ©os RĂ©alisateur AnnĂ©e Titre MĂ©tier Note spectateurs - Wednesday - Saison 1 RĂ©alisateur 3,4 - Wednesday RĂ©alisateur 3,4 2023 Night of the Living RĂ©alisateur - 2019 Dumbo RĂ©alisateur 3,9 2016 Miss Peregrine et les enfants particuliers RĂ©alisateur 3,8 2014 Big Eyes RĂ©alisateur 3,7 2012 Dark Shadows RĂ©alisateur 3,3 2012 Frankenweenie RĂ©alisateur 3,8 2010 Alice au Pays des Merveilles RĂ©alisateur 3,2 2007 Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street RĂ©alisateur 3,6 2006 Cinema 16 American Short Films RĂ©alisateur - 2005 Charlie et la chocolaterie RĂ©alisateur 3,8 2004 Les Noces funĂšbres RĂ©alisateur 4,0 2003 Big Fish RĂ©alisateur 4,1 2001 La PlanĂšte des singes RĂ©alisateur 2,9 1999 Sleepy Hollow, la lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte RĂ©alisateur 4,1 1996 Mars Attacks! RĂ©alisateur 3,5 1994 Conversations with Vincent RĂ©alisateur 3,2 1994 Ed Wood RĂ©alisateur 3,9 1992 Batman, le dĂ©fi RĂ©alisateur 3,8 1990 Edward aux mains d'argent RĂ©alisateur 4,4 1989 Batman RĂ©alisateur 3,9 1988 Beetlejuice RĂ©alisateur 3,8 1985 Alfred Hitchcock PrĂ©sente 1985 - Saison 1 1 Episode 19 RĂ©alisateur 3,8 1985 Pee Wee Big Adventure RĂ©alisateur 2,4 1985 The Jar Court mĂ©trage RĂ©alisateur 3,2 1984 Frankenweenie Court mĂ©trage RĂ©alisateur 3,9 1982 Aladdin and his Wonderful Lamp Court mĂ©trage RĂ©alisateur 2,7 1982 Hansel et Gretel RĂ©alisateur 3,0 1982 Luau RĂ©alisateur 2,5 1982 Vincent Court mĂ©trage RĂ©alisateur 4,3 1979 Doctor of Doom Court mĂ©trage RĂ©alisateur 3,3 1979 Stalk of the Celery Court mĂ©trage RĂ©alisateur 3,9 1971 The Island of Doctor Agor Court mĂ©trage RĂ©alisateur 3,5 Acteur AnnĂ©e Titre RĂŽle Note spectateurs 2015 The Death of "Superman Lives" What Happened? - - 2012 Men In Black III Lui-mĂȘme 3,4 2011 Ray Harryhausen - Le Titan des effets spĂ©ciaux himself 4,1 2009 Waking Sleeping Beauty Lui-mĂȘme 3,9 2001 De Superman Ă  Spider-Man L'aventure des super-hĂ©ros Lui-mĂȘme 4,0 1999 Destins croisĂ©s - Saison 1 1 Episode 11 Ben 3,0 1994 A Century of Cinema Lui-mĂȘme 2,3 1994 Conversations with Vincent Un narrateur 3,2 1994 Masters of Illusion The Wizards of Special Effects Lui-mĂȘme - 1992 Hoffa Le cadavre 3,3 1992 Singles Brian 3,0 1985 Pee Wee Big Adventure Un voyou dans une ruelle 2,4 1982 Luau L'ĂȘtre suprĂȘme /Mortie 2,5 1979 Les Muppets, ça c'est du cinĂ©ma Une voix de Muppet 3,1 ScĂ©nariste AnnĂ©e Titre MĂ©tier Note spectateurs 2012 Frankenweenie ScĂ©nariste 3,8 2006 L'Etrange NoĂ«l de M. Jack 3D ScĂ©nariste Sur une idĂ©e de 4,2 2004 Les Noces funĂšbres Sur une idĂ©e de 4,0 2002 Lost in Oz ScĂ©nariste 3,0 1993 L'Etrange NoĂ«l de M. Jack ScĂ©nariste Sur une idĂ©e de 4,2 1990 Edward aux mains d'argent ScĂ©nariste 4,4 1988 Beetlejuice ScĂ©nariste 3,8 1984 Frankenweenie Court mĂ©trage ScĂ©nariste 3,9 1982 Hansel et Gretel ScĂ©nariste 3,0 1982 Luau ScĂ©nariste 2,5 1982 Vincent Court mĂ©trage ScĂ©nariste 4,3 1979 Doctor of Doom Court mĂ©trage ScĂ©nariste 3,3 1979 Stalk of the Celery Court mĂ©trage ScĂ©nariste 3,9 1971 The Island of Doctor Agor Court mĂ©trage ScĂ©nariste 3,5 Equipe technique AnnĂ©e Titre MĂ©tier Note spectateurs 2012 Frankenweenie D'aprĂšs l'oeuvre de 3,8 2006 L'Etrange NoĂ«l de M. Jack 3D D'aprĂšs les personnages créés par 4,2 2006 L'Etrange NoĂ«l de M. Jack 3D Directeur artistique 4,2 1993 L'Etrange NoĂ«l de M. Jack D'aprĂšs les personnages créés par 4,2 1993 L'Etrange NoĂ«l de M. Jack Directeur artistique 4,2 1988 Beetlejuice D'aprĂšs les personnages créés par 3,8 1985 Taram et le chaudron magique Concepteur artistique 3,2 1984 Frankenweenie Court mĂ©trage RĂ©alisateur/Concepteur de story-board 3,9 1982 Luau Animateur 2,5 1982 Tron Animateur 3,3 1981 Rox et Rouky Animateur 3,8 1979 Stalk of the Celery Court mĂ©trage Animateur 3,9 Production AnnĂ©e Titre MĂ©tier Note spectateurs - Beetlejuice Producteur dĂ©lĂ©guĂ© 3,7 - Wednesday - Saison 1 Producteur dĂ©lĂ©guĂ© 3,4 - Wednesday Producteur dĂ©lĂ©guĂ© 3,4 2023 Night of the Living Producteur - 2016 Alice de l'autre cĂŽtĂ© du miroir Producteur 3,5 2014 Big Eyes Producteur 3,7 2012 Abraham Lincoln Chasseur de Vampires Producteur 2,4 2012 Frankenweenie Producteur 3,8 2010 Alice au Pays des Merveilles Producteur 3,2 2009 NumĂ©ro 9 Producteur 3,4 2006 L'Etrange NoĂ«l de M. Jack 3D Producteur 4,2 2004 Les Noces funĂšbres Producteur 4,0 2002 Lost in Oz Producteur dĂ©lĂ©guĂ© 3,0 1996 James et la pĂȘche gĂ©ante Producteur 3,2 1996 Mars Attacks! Producteur 3,5 1995 Batman Forever Producteur 1,9 1994 Cabin Boy Producteur 2,7 1994 Conversations with Vincent Producteur dĂ©lĂ©guĂ© 3,2 1994 Ed Wood Producteur 3,9 1993 L'Etrange NoĂ«l de M. Jack Producteur 4,2 1992 Batman, le dĂ©fi Producteur 3,8 1990 Edward aux mains d'argent Producteur 4,4 1982 Luau Producteur 2,5 1979 Stalk of the Celery Court mĂ©trage Producteur 3,9
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